Bancs de métro
À Montréal, il y a un métro. Or, il s’avère que les stations du métro de Montréal, contrairement à beaucoup de réseau de métro dans le monde, sont très différente les unes des autres. Pour représenter ces énormes différences, j’ai décidé de photographier un élément qui se retrouve dans toute les stations du réseau montréalais, les bancs. Au fil de mes promenades en métro, je vais donc prendre des photos des bancs des stations. Malheureusement pour vous, vu que je m’en vais vivre à Jonquière dans les prochaines années, je ne vais que pouvoir prendre des photos de banc de métro de façon sporadique.
Voici les photos de bancs.
(Tout les textes descriptifs des stations sont tirés du livre Montréal en Métro par les guides Ulysse)
Jolicoeur
La station Jolicoeur est située le long du boulevard De La Vérendrye. Construite en tranchée ouverte selon un plan simple, mais efficace, cette station se compose de deux éléments: l’édicule et les quais. Les murs de l’édicule sont entièrement constitués de verre, supporté par une structure métallique noire, qui elle-même est chapeautée d’un plafond jaune. Une mezzanine s’ouvre largement sur les quais, permettant une pénétration maximale de la lumière naturelle jusqu’à leur niveau. Les autres murs de la station sont tapissés avec de la brique de béton texturé, posée à la verticale. Sur le sol des quais, 42 triangles orangés inscrits dans des cercles noirs, réalisés par l’architecte, forment l’apport artistique.
Montmorency
La station Montmorency fait partie intégrante d’un ensemble comprenant un terminus d’autobus, un stationnement étagé et un garage-atelier pour les voitures de métro. En raison des conditions et de la nature du sol, la station est très profonde. Le dénivelé le plus important se situe entre le niveau mezzanine et le palier supérieur qui est desservi par des escaliers mobiles. L’ajout de baies vitrées au sommet de ces escaliers procure aux voyageurs un apport de lumière appréciable et une première percée vers l’extérieur.
Du terminus d’autobus à la descente souterraine qui mène vers le métro, Les fluides nous entraînent dans leur sillon. Circulant sans contrainte dans les espaces aériens de la station, les sculptures d’Hélène Rochette ponctuent en couleur le trajet d’entrée et de sortie. Ces formes plongent pour s’élancer plus haut, plus loin et plus vite. À l’image de ce moyen de transport en commun unique, elles se déplacent et évoluent en toute liberté.
De Castelnau
La station De Castelnau comporte deux édicules, l’un situé au coin sud-ouest de l’intersection De Castelnau et Saint-Laurent et l’autre au coin nord-est de cette même intersection. Afin d’identifier la station au milieu, les architectes ont voulu célébrer la population italienne du quartier et se sont inspirés des grandes villes millénaires italiennes dans le choix des matériaux et des couleurs. Ainsi, de la brique de couleur ocre revêt la plupart des murs intérieurs. Elle s’harmonise au travertin qui, en panneaux de dimensions et de configurations variables, est utilisé comme parement mural des quais et de l’un des murs de l’édicule sud-ouest. Sur ces murs de travertin, des graphismes légèrement humoristiques de Jean-Charles Charuest rappellent des scènes du marché Jean-Talon.
D’Iberville
La station D’Iberville, construite en tunnel, possède un accès à chacune de ses extrémités, soit au coin sud-ouest des rues Jean-Talon et Louis-Hébert et au coin nord-est des rues Jean-Talon et D’Iberville. Son style est simple et dépouillé. De l’édicule sud, un escalier mène au grand volume où se trouve la mezzanine qui s’ouvre sur les quais. Face à celle-ci, du côté ouest, une jolie murale d’Eddy Tardif rappelle la mémoire du sieur Pierre Le Moyne d’Iberville. Elle illustre de façon abstraite son bateau, Le Pélican, par un haut-relief à même le revêtement d’aluminium anodisé. De l’édicule nord, des escaliers permettent également d’accéder à la mezzanine puis aux quais. Les murs intérieurs sont tapissés de briques et agrémentés, au niveau des quais, de lattes et de carreaux de céramique d’un brun assorti à la couleur des murs.
Jean-Talon
Située sous la rue Jean-Talon entre les rues Saint-Denis et Saint-Hubert, la station Jean-Talon, qui dessert la ligne orange depuis l’ouverture du métro en 1966, est devenue une station de correspondance avec la ligne bleue en 1986. Pour rendre possible cette nouvelle vocation, on a construit un tunnel perpendiculaire à la ligne orange qui compte deux quais superposés desservant la ligne bleue. Les quais se déploient sur deux volumes situés de part et d’autre des quais de la ligne orange. Ces volumes se composent d’un espace recevant trois niveaux. Pour faciliter l’orientation des voyageurs, l’architecte a identifié les différents espaces à la couleur des lignes desservies. À l’approche des escaliers, des demi-cercles contenant six couleurs (trois teintes de bleu et trois d’orange) assistent le voyageur dans la recherche de son chemin de destination. De plus, afin de permettre à la clientèle de visualiser le sens d’arrivée des rames de métro sur les quais superposés de la ligne bleue, l’architecte a imaginé quatre murales contenant des triangles en béton polymère bleu et des demi-cercle orangés. Finalement, sur le mur nord du volume principal, une murale de Judith Klein est visible des trois niveaux. Elle est composée de 256 panneaux illustrant le mouvement créé par la rencontre des lignes de métro à cet endroit.
Berri-UQAM
La station Berri-UQAM est le point de correspondance entre les lignes verte, orange et jaune. Le volume au-dessus des lignes verte et orange a permis l’implantation d’une galerie intérieure. Depuis les tourniquets, cette mezzanine permet de rejoindre à couvert la Grande Bibliothèque et la Station Centrale d’autocars vers le nord, la Place Dupuis vers l’est et le campus de l’UQAM vers l’ouest, de même que, vers le sud, un édicule situé à l’angle nord-est des rues Berri et Sainte-Catherine. L’unité architecturale intérieure est exprimée par l’emploi des mêmes matériaux de revêtement à tous les niveaux: pastilles de céramique gris pâle aux murs et carreaux de granit gris foncé aux planchers. Trois fresques de Robert LaPalme sont accrochées au-dessus de l’entrée du passage qui mène de la ligne verte à la ligne jaune, illustrant de façon très animée les trois aspects d’Expo 67: la science, les divertissements et la culture. À l’extrémité est du quai de la ligne verte, une verrière de Pierre Gaboriau et de Pierre Osterrath (Hommage aux fondateurs de la ville de Montréal) rend hommage aux fondateurs de Montréal: Jérôme Le Royer de La Dauversière, Jeanne Mance et Paul Chomedey de Maisonneuve. Enfin, à l’intérieur de l’édicule de la rue Sainte-Catherine, se trouve une statue du sculpteur Raoul Hunter: Monument à Mère Émilie Gamelin, fondatrice de la communauté des sœur de la Providence dont l’établissement se trouvait jadis sur les lieux, tend la main aux passants.
Peel
La station Peel, située sous le boulevard De Maisonneuve, comporte une galerie intérieure qui permet entre autres aux voyageurs de se rendre à pied de la rue Stanley à l’Avenue Union sans mettre le nez dehors. Son concept architectural mise sur un jeu de contrastes afin de donner un sens de hauteur au volume intérieur. Par exemple, les caissons modulés du toit créent des impressions successives d’écrasement et de hauteur qui contribuent à l’allègement de ce volume. Une série de poutres et de colonnes supportent la mezzanine où l’on retrouve les tourniquets à chacune des extrémités. La station comprend quatre accès principaux intégrés à des bâtiments déjà existants. Deux accès secondaires ont été ajoutés à l’avant de l’édifice Les Cours Mont-Royal. Les murs et les planchers sont couverts de céramique composée de pastilles de différentes dimensions. Disséminés un peu partout, des cercles en céramique de couleurs vives, œuvres de Jean-Paul Mousseau, animent l’intérieur de la station. Au niveau des quais, des panneaux lumineux reprennent ce même motif.
Place-Des-Arts
La station Place-des-Arts, située à l’arrière des théâtres ce cette place, permet une liaison piétonnière entre la rue De Bleury, la Place des Arts, le complexe Desjardins, le complexe Guy-Favreau, le Musée d’art contemporain et le complexe des sciences Pierre-Dansereau de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Le concept architectural a tenu compte de cet axe de circulation en permettant, par une mezzanine, de traverser la station à l’extérieur des tourniquets tout en offrant une vue d’ensemble du volume général. Quatre édicules desservent cette station: deux sont situés à l’ouest, rue De Bleury, et les deux autres sont établis à l’est, dont l’un directement sur le coin de la Place des Arts. La luminosité de la station vise à faire oublier au voyageur qu’il se trouve sous la terre. Les murs sont revêtus d’un jeu de briques émaillées gris-bleu en harmonie avec le bleu et le blanc des carreaux en céramique des planchers. Sur le mur est de la mezzanine, une verrière illuminée retrace l’histoire de la musique à Montréal, de Jacques Cartier aux années 1960. L’œuvre est de Frédéric Back et porte le titre de Histoire de la musique à Montréal.
Place-D’Armes
À l’origine construite en tranchée ouverte en bordure de l’avenue Viger, la station Place-d’Armes est aujourd’hui intégrée au Palais des Congrès de Montréal. Une galerie intérieure permet aux piétons de see rendre à la Place des Arts en passant par les complexes Guy-Favreau et Desjardins. Cette station possède une mezzanine au niveau du sol, reliée aux quais par des escaliers fixes. De part et d’autre des quais, des vitrines exposent des artefacts trouvés lors de fouilles archéologiques. Les murs de quais ont été recouverts de panneaux d’acier inoxydable et de céramique couleur caramel. Les autres murs ainsi que les plafonds sont en béton.
Parc
La station Parc, située sous l’avenue Ogilvy, est délimitée à l’ouest par la rue Durocher et à l’est par les voies du Canadien Pacifique. Son accès a d’ailleurs été aménagé dans une section faisant autrefois partie de la gare Jean-Talon. Les architectes ont ainsi dû composer avec une architecture ferroviaire monumentale des années 1920, ce qui transparaît dans les choix des matériaux employés (murs de travertins, sol de terrazzo à motifs, plafonds moulurés, grillages décoratifs et suspensions d’éclairage en cuivre jaune). Mais l’originalité de cette station tient à son concept architectural qui, en intégrant l’apport artistique, veut illustrer le concept même de transport par métro, à savoir la perception du mouvement omniprésent tout au long du cheminement des voyageurs. Pour ce faire, l’artiste Huguette Desjardins a imaginé une frise murale polychrome, qui se répand sur tous les murs de la partie souterraine, et qui consiste en éléments modulaires préfabriqués de béton recouvert de céramiques glacée. La face apparente de cette frise est plissée régulièrement, ce qui donne à tout observateur trois surfaces possibles d’observation. Un autre élément intéressant de la station est un puits de lumière de forme triangulaire abritant une sculpture multicolore (Métamorphose d’Icare) de Claire Sarrasin et dont le recouvrement intérieur réfléchissant produit un effet kaléidoscopique. Il est situé dans le grand volume, juste à la base de l’escalier qui mène à l’accès.
Sherbrooke
Située au nord de la rue Sherbrooke, la station Sherbrooke possède deux accès implantés de part et d’autre de la rue Berri. Elle fut construite en tranchée ouverte avec une mezzanine au sous-sol qui contient les tourniquets et le dépanneur. Vers l’ouest, un couloir achemine les voyageurs vers un accès intégré à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec. Largement vitré, cet accès est aussi constitué de murs de briques brunes agencées par Mario Merola de façon à former une murale malheureusement un peu trop discrète. Vers l’est, une murale sphérique du même artiste, faite en porphyre orange, enjolive l’accès menant à la Place du Cercle, un immeuble d’habitations. Afin d’offrir un espace dégagé aux voyageurs, la mezzanine s’ouvre en balcon sur les quais, et l’on peut admirer à ce niveau, sur le mur ouest, une murale multicolore en mosaïque de marbre vénitien. Cette oeuvre de Gabriel Bastien et d’Andrea Vau rappelle les réalisation de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal. Pour compléter la décoration, les murs ont été revêtus de blocs de céramique couleur coquille d’oeuf.
Guy-Concordia
La station Guy-Concordia comporte deux édicules. Le premier, à l’angle de la rue Guy et du boulevard de Maisonneuve, comprend des escaliers qui acheminent les voyageurs au palier où l’on retrouve les tourniquets, une galerie de boutiques et différents services. D’autres escaliers mènent au corridor se poursuivant par une passerelle au-dessus des quais. À l’autre extrémité de la station, une second édicule, implanté à l’intersection de la rue Saint-Mathieu et du boulevard De Maisonneuve, permet aussi l’accès à un niveau intermédiaire qui comprend des tourniquets et le dépanneur. Des escaliers donnent ensuite directement sur une passerelle surplombant les quais. De la céramique blanche recouvre les murs et les planchers.
Lucien-L’Allier
Située au coin de l’avenue Argyle et de la rue Lucien-L’Allier, la station Lucien-L’Allier, qui de l’extérieur apparaît plus que modeste, possède à l’intérieur un aspect monumental. Étant donné sa profondeur (26,5 m), ses concepteurs ont adopté le principe d’un grand espace central qui permet d’obtenir, dès l’entrée de l’édicule, une vue d’ensemble des quatre niveaux de circulation au-dessus du quai. Les plafonds, généralement traités en voûtes, et la grande hauteur des murs évoquent une cathédrale moderne, dépouillée d’ornements superflus. Ainsi retrouve-t-on peu d’éléments décoratifs, mis à part une grille sculpturale de Jean-Jacques Besner dissimulant la galerie de ventilation naturelle de la station. La brique brune à texture rugueuse, dont on a recouvert les murs, dégage une certaine chaleur.
McGill
La station McGill est située sous le boulevard De Maisonneuve entre l’avenue Union et l’avenue McGill College. Ne comportant au début qu’un seul édicule, elle a rapidement été directement raccordée à divers édifices, magasins et centres commerciaux, portant aujourd’hui à une dizaine le nombre des ses entrées. Une mezzanine permet une communication aisée entre ces bâtiments. La station a été construite en tranchée. Ses murs sont recouverts de travertin entrecoupé en certains endroits de carreaux de céramique. L’entrée du Complexe Les Ailes est constitué d’une murale de Maurice Savoie s’étalant sur les deux colonnes et les deux murs du coin. Faite de terre cuite, cette murale représente entre autre des formes stylisée de fleurs et de feuilles. Tout à côté, vers la gauche, une autre murale identifiée cette fois aux promenades Cathédrale représente en relief l’île de Montréal vue du ciel. Signée Richard Purdy, Alain Cadieux et François Hébert, cette oeuvre, intitulée C’est sur le sol qu’on prend son appui pour s’envoler, est protégée par un mur de blocs de verre., ce qui la rend quelques peu discrète. Sur le même mur, une verrière de Murray MacDonald, Passus, imite l’architecture des Promenades Cathédrale. Au niveau de quais, du côté sud, une verrière de Nicolas Sollogoub (La vie à Montréal au XIXe siècle) rappelle certains aspects de Montréal au XIXe siècle. La section centrale met en vedette Jacques Viger, premier maire de Montréal, et son successeur, Peter McGill.
Papineau
Située rue Sainte-Catherine entre les rues Cartier et Dorion, non loin de l’avenue Papineau, la station Papineau, de conception assez simple, ne possède qu’un seul édicule acheminant les voyageurs vers les quais par des escaliers mécaniques et fixes ainsi que par une passerelle. Se déplaçant sur celle-ci, on peut apercevoir les trois murales qui garnissent les deux arches au-dessus des quais de même que le mur nord de la passerelle. Cette oeuvre haute en couleur, (Les Patriotes de 1837-1838) de l’artiste George Juhasz et du céramiste Jean Cartier rappelle les événements tragiques de 1837-1838. Le panneau central est un hommage à Louis-Joseph Papineau, l’un des chefs de la Rébellion. Dans toute la station, de la céramique beige parsemée de blanc et de turquoise tapisse les murs, tandis que du granit noir recouvre les planchers. En 2003, une imposante sculpture est venue se greffer à la place publique qui avoisine la station. Pour cette oeuvre spectaculaire (Révolutions), l’artiste Michel de Broin s’est inspiré des anciens escaliers extérieurs courbés en fer forgé, typiques du paysage montréalais.
Côte-Des-Neiges
La station Côtes-des-Neiges, située à l’angle de l’avenue Lacombe et du chemin de la Côte-des-Neiges, possède deux accès. Cette station a été entièrement creusée dans le roc, ce qui explique sa forme cylindrique avec voûte assez basse. Tous les murs intérieurs et les planchers sont recouverts de granit gris-rose. Pour briser la grisaille engendrée par les matériaux, deux verrières de Claude Bettinger s’élancent telles des gerbes de lumière intégrées au parement de granit. La première se déploie sur le mur nord de la passerelle, alors que la deuxième se trouve dans l’édicule principal. Bernard Chaudron a pour sa part réalisé une oeuvre constituée d’éléments imbriqués d’aluminium et de bronze qui réfléchissent la lumière. Cette oeuvre est installée sur le mur sud du palier de l’accès secondaire, au sous-sol d’une banque.
Square-Victoria
Située sous une place qui porte le même nom, au coeur du Quartier International de Montréal, la station Square-Victoria, construite en partie en tunnel s’élargit dans un volume réalisé à ciel ouvert. Au niveau des quais, deux murales en acier Corten (Kawari Kabuto) de l’artiste Robert Savoie s’harmonisent bien à la brique brune vernissée qui tapisse une partie des murs de la station. Au niveau supérieur, sur le mur est du corridor qui mène à l’édicule de la rue Belmont, une murale de Jean-Paul Mousseau, en plastique stratifié, ajoute un peu d’éclat à ce lieu grâce à ses couleurs ensoleillées. Tout au haut de l’escalier qui conduit à la sortie coin Saint-Antoine et Square-Victoria, on peut admirer un portique en fer de style art nouveau, offert gracieusement par la Ville de Paris au moment de l’inauguration de la station; ces éléments de l’artiste Hector Guimard proviennent d’une véritable entrée de métro parisienne. Enfin, au bout du menant à la rue Saint-Jacques, une installation multimédia offre aux passants un avant-goût du Biodôme, de l’Insectarium, du Jardin Botanique et du Planétarium de Montréal, les quatre Muséums nature Montréal.
Bonaventure
Située sous la rue De La Gauchetière au sud du square Dorchester, la station Bonaventure, de par sa configuration, constitue l’un des points stratégiques du premier réseau piétonnier souterrain de Montréal. D’ici, on peut accèder, grâce à un réseau de couloirs, à la gare Windsor, la Gare Centrale, la Place Bonaventure, l’hôtel Le Reine Elizabeth et la Place Ville-Marie, et ainsi correspondre avec les trains de banlieue vers l’ouest, les trains des grandes lignes ainsi que les autobus pour la Rive-Sud. Le Centre Bell et le 1000 De La Gauchetière font partie des bâtiments reliés plus récemment à la station, qui a été construite à ciel ouvert plutôt qu’en tunnel afin de dégager de grands volumes et d’étager les voies de circulation. Celles-ci sont éclairées par de grands luminaires carrés suspendus à faible hauteur sous de grandes voûtes élevées. On a pensé les détails de l’architecture comme des aménagements urbains de plein air dans le but de refléter un milieu familier aux voyageurs
Saint-Laurent
Las station Saint-Laurent, située à l’intersection es boulevards Saint-Laurent et De Maisonneuve, a été construite à ciel ouvert. Son concept architectural s’avère assez simple. Ainsi, de son unique édicule, des escaliers permettent de pénétrer jusqu’à la mezzanine qui s’ouvre de chaque côté sur les quais. Le grand volume comprenant la mezzanine et les quais est de forme rectangulaire. Les planchers sont recouverts de carreaux de céramique brune et de granit noir. Le revêtement mural est constitué d’un carrelage de céramique coquille d’oeuf que ponctuent des panneaux de briques de céramique vernissée de différentes couleurs, une oeuvre de Claude Vermette.
Jarry
On pénètre dans la station Jarry, située sous la rue Jarry entre les rues Berri et Lajeunesse, par un accès intégré à un immeuble d’habitation. De là, un escalier mène aux tourniquets puis à la passerelle et aux escaliers la reliant aux quais. Le plafond de cette partie de la station est constitué de caissons de béton dans lesquels on inséré des tubes fluorescents. Ce stratagème, combiné à un choix de matériaux aux couleurs neutres, produit une ambiance calme favorisant la détente. La plupart des murs de la station sont tapissés de panneaux de pastilles de céramique grise, et les planchers sont recouverts d’un carrelage brun.
Champ-De-Mars
La station Champ-de-Mars est située en bordure du Vieux-Montréal, au centre d’un quadrilatère formé par les avenues Viger et de l’Hôtel-de-Ville, l’autoroute Ville-Marie et la rue Sanguinet. L’attrait principal de cette station est sans conteste son immense verrière qui se déploie sur trois des quatre murs de l’édicule. Constituée de verre antique, cette verrière colorée aux formes fluides est une réalisation de l’artiste Marcelle Ferron. La station étant située à une faible profondeur, les voyageurs ne doivent emprunter qu’un seul escalier pour se rendre aux quais, et l’on peut ainsi voir la lumière du jour percer la verrière même à l’intérieur des voitures de métro. À ce niveau, l’utilsation de matériaux neutres permet la réflexion des couleurs de la verrière sur toutes les surfaces de l’édicule.
Frontenac
Située entre les rues Frontenac et du Havre, à l’intersection avec la rue Ontario, la station Frontenac, malgré la célébrité du personnage à l’origine de son nom, ne possède pas de caractéristiques particulières. Ainsi, de son édicule, on accède au palier en passant par les tourniquets, puis un corridor se prolonge par une passerelle flanquée d’escaliers permettant la descente vers les quais. Tous les murs intérieurs sont revêtus de panneaux de céramique à carreaux jaunes, beiges et crème s’agençant au carrelage brun qui recouvre les planchers.
Joliette
La station Joliette se trouve sous la rue Hochelaga entre les rues Joliette et De Chambly. Construite principalement en tunnel dans le roc et partiellement en tranchée ouverte, elle comporte deux édicules qui aboutissent à une mezzanine commune. De la brique jaune pâle accompagnée de pastilles de céramique or et rouge tapissent les murs. Les planchers sont pour leur part recouverts de pastilles de céramique brune. Au centre de la mezzanine, face aux tourniquets, une murale arbore des motifs constitués de billes de verre coloré intégrées à une surface réfléchissante en acier inoxydable poli. Cette oeuvre de l’architecte Marcel Raby illustre de manière abstraite le système solaire.
Mont-Royal
La station Mont-Royal se trouve au sud de l’avenue du Mont-Royal entre les rues Rivard et Berri. Elle a été conçue prinicipalement en voûte dans le roc à l’exception de son accès, construit à ciel ouvert. Son plan architectural est assez simple. Ainsi, de l’édicule on passe rapidement à la mezzanine où l’on retrouve le dépanneur, les tourniquets et la passerelle permettant de voir venir les rames de métro. Le plafond, fabriqué de béton, se fait plus voûté au-dessus de la passerelle. D’un bout à l’autre de la station, de la brique brune revêt les murs comme les planchers, s’ajustant même à la courbe des bancs. Seuls éléments décoratifs, des joints verticaux en aluminium texturé séparent les murs au niveau des quais. Cette réalisation de Charles Daudelin s’avère cependant plutôt discrète. À l’arrière de l’édicule, les artistes Richard Purdy et François Hébert ont reproduit sur le mur d’un bâtiment le poème Tango de Montréal de Gérald Godin (1938-1994).
Snowdon
Reliée à un bâtiment de quatre étages abritant des locaux de la STM, à l’intersection du chemin Queen-Mary et de l’avenue Westbury, la station Snowdon est un point de correspondance entre les lignes oranges et bleue. Cette station est du type à quai central et à double niveau. En effet, afin de réduire les démolitions dans le quartier, l’architecte a imaginé la station comme un réseau de tunnels, à deux niveaux, comportant chacun sa circulation spécifique. Les rames circulent dans deux tunnels placés de part et d’autre d’un tunnel central qui reçoit les passagers. Ces trois tunnels sont reliés en quatre endroits par des tunnels transversaux permettant les correspondances directes. De grands cubes déposés aux carrefours indiquent les directions. Une brique d’argile rouge des Cantons-de-l’Est recouvre les murs et les sols, depuis l’extérieur du bâtiment jusqu’au quais. Afin de briser l’aspect monochrome des lieux, l’artiste Claude Guité a réalisé quatre murales représentant chacune une saison. On les retrouve le long des quais. Au niveau des tourniquets, un jardin ouvert à la surface, agrémenté d’arbres et de lierre, apporte la lumière en sous-sol tout en offrant un espace de repos aux voyageurs. Deux grilles sculpturales dessinées par l’architecte complètent l’ensemble.
Villa-Maria
Située dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, la station Villa-Maria comporte un seul édicule, érigé en tranchée à une extrémité de la station qui fut taillée en tunnel dans le roc. Au niveau des quais, des panneaux de béton blanc composent le revêtement mural. Des bancs en béton polymère très colorés viennent s’y intercaler. Le dégradé des tons automnaux se poursuit jusque dans le plancher par un agencement de carreaux de céramique. Deux murales (sur le mur en face des tourniquets et le mur ouest de la passerelle) servent de dérivatif visuel et facilitent l’orientation des voyageurs par rapport aux différents niveaux de la station. Création de l’architecte, elles sont formées de grosses rondelles colorées, moulées en béton polymère et arborant une fente qui, grâce à des décalages successifs de 45° d’une pièce à l’autre, créent une impression de mouvement tout en imprimant un sens directionnel.
Langelier
La station Langelier, située au croisement de la rue Sherbrooke et du boulevard Langelier, est un bon exemple d’une période où le béton surpassait tous les autres matériaux dans l’esprit des architectes. La station langelier a en effet été conçue comme une grande voûte cylindrique au niveau de la mezzanine. Tous les murs sont revêtus d’éléments préfabriqués en béton avec siège intégrés. De part et d’autre des quais, deux grilles sculpturales camouflent habilement les bouches de ventilation. Elles sont composées de sept rectangles verticaux tridimensionnels au milieu desquels une ouverture circulaire permet d’admirer les multiples couleurs de l’œuvre. C’est une réalisation de Charles Daudelin.
Beaubien
La station Beaubien possède un seul édicule implanté un peu au nord de la rue Beaubien entre la rue De Saint-Vallier et l’avenue De Châteaubriand. Comme la majorité des stations du réseau initial du métro, elle a été conçue dans le roc selon un plan fonctionnel. Ainsi, de l’édicule où sont situés les tourniquets, on accède au niveau mezzanine par une batterie d’escaliers méacniques. La mezzanine comprend un espace coiffé d’un puits de lumière suivi d’une passerelle au plafond voûté. Des escaliers fixes font le lien avec les quais. Les murs ont été revêtus de granit gris au niveau des quais, de briquettes de céramique brune et orange au niveau de la mezzanine et de briques de céramique glacée orange dans l’édicule.
Saint-Michel
Située au cœur du quartier Saint-Michel, la station Saint-Michel comporte deux édicules implantés de part et d’autre du boulevard Saint-Michel, à l’angle de la rue Shaughnessy. La station, construite en sous-sol, présente le profil usuel voûté avec en son centre un grand volume de forme cubique qui regroupe les escaliers menant aux tourniquets. D’une très grande simplicité, ce concept architectural vise à créer une continuité sécurisante entre le sol et le sous-sol, en assurant l’unité de l’espace, de la lumière, de la structure et des matériaux. Les rapports de formes et de textures entre les mêmes matériaux sont ainsi repris à tous les niveaux, du trottoir jusqu’aux quais. Les murs sont agrémentés de détails décoratifs intéressants, constitués de blocs de verres transparent. Ceux-ci, combinés à la maçonnerie de même format, sont utilisés pour créer des jeux de lumière aux édicules et des surfaces transparentes et lumineuses aux différents paliers. On le retrouve également au niveau de quais, où de grandes murales peintes peuvent être contemplées à travers un mur un blocs de verre déformant, composé de huit fenêtres. Ces œuvres sont signées par une équipe de quatre artistes: Marcelin Cardinal, Charles Lemay, Lauréat Marois et Normand Moffat.
Université-de-Montréal
La station Université-de-Montréal est construite sur le campus de l’Université de Montréal en bordure du boulevard Édouard-Montpetit et à l’entrée du tapis roulant qui mène à la cour d’honneur de l’université. Fait intéressant, l’accès principal qui a été conçu avec une structure de béton presque entièrement recouverte par le sol environnant, et il est aménagé dans la pente naturelle du terrain dans le but de se fondre dans le paysage. Une longue passerelle, qui surplombe les quais dans la partie ouest de la station, offre une perspective intéressante des deux murales fabriquées avec des blocs d’argile par l’architecte. La plus grande est située directement sous un puits de lumière, au centre de la station, tandis que la seconde, plus petite, orne l’extrémité ouest de la passerelle. Si la station en elle-même ne constitue pas un incontournable parmi les stations de métro, le site de son emplacement vaut tout de même le déplacement.
Verdun
La station Verdun est située au cœur de l’arrondissement du même nom. Ses deux édicules sont implantés de part et d’autre de la rue Verdun. Pour compenser la profondeur de la station, l’architecte a créé une ambiance de liberté en décloisonnant les espaces pour aménager un grand volume monumental largement ouvert sur les quais. Ce volume est soutenu par des cadres bien découpés. Un puits de lumière, au dessus des tourniquets, constitue le seul lien direct avec l’extérieur. De grands luminaires assurent un éclairage adéquat. Intégrant l’art au concept, le joaillier et sculpteur Antoine D. Lamarche a réalisé une murale couvrant la plupart des murs de la station. Ainsi, des motifs en relief parent la partie supérieure des murs, tandis que la partie inférieure est revêtue de panneaux de béton blanc sur lesquels se juxtaposent des lignes brisées de couleurs rouge et magenta. Les accessoires, peints jaune soleil, ajoutent un éclat supplémentaire à l’ensemble.
Édouard-Montpetit
C’est à l’intersection du boulevard Édouard-Montpetit et de l’avenue Vincent-d’Indy que se trouve la station Édouard-Montpetit. Celle-ci dessert, avec la station Université-de-Montréal, la clientèle étudiante qui fréquente l’université de Montréal. Elle comporte trois édicules, dont un au sud qui permet un accès direct au centre sportif de l’université, le CEPSUM. Pour pallier les contraintes imposant un ensemble architectural hétéroclite, l’architecte a choisi une polychromie de tons de roses qui se retrouvent partout dans l’aménagement de la station, des planchers aux murs. Ce choix se veut aussi une allusion au monde des émotions et de la musique. En effet, le rose a toujours été associé au rêve, à la féérie, à la tendresse comme à la passion: des émotions auxquelles s’adresse la musique. Il en résulte une ambiance tout en douceur, presque irréelle, qui repose de l’agitation de l’extérieur.
Laurier
Construite en tunnel dans le roc, la station Laurier possède un accès à chacune de ses extrémités, soit un premier édicule du côté nord de l’avenue Laurier et un second au sud du boulevard Saint-Joseph entre les rues Rivard et Berri. Conçue selon un plan assez simple, la station comme telle présente un intérêt plutôt pratique qu’artistique. Les murs sont revêtus de panneaux de granit gris foncé, et les planchers sont couverts d’un carrelage de granit reconstitué de ton plus pâle. De petits sièges ovales en bois naturel verni ajoutent une touche classique au niveau des quais.
Viau
La station Viau est située à l’angle nord-ouest de la rue Viau et de l’avenue Pierre-de Coubertin, tout près du Parc olympique. Construite à ciel ouvert, elle ne comprend qu’un seul édicule qui, intégré au grand volume, donne accès directement aux quais par des escaliers fixes. D’aspect monumental, cet édicule comprend deux entrées principales. Sur l’un de ses murs, une murale (Opus 74) en céramique, turquoise et jaune, agrémente l’espace face aux tourniquets. Pour la réaliser, Jean-Paul Mousseau s’est inspiré des Jeux olympiques. Les murs sont principalement composés de béton à texture verticale, et les planchers sont recouverts d’un carrelage de céramique dans les tons de bruns.
Préfontaine
La station Préfontaine est implantée sous la rue Hochelaga, à l’intersection avec la rue Préfontaine et en bordure du par Raymond-Préfontaine. Le concept architectural de la station favorise un apport maximal de lumière jusqu’au niveau des quais. Ainsi, une structure métallique, légère et rutilante, sert d’appui aux baies largement vitrées qui constituent le plafond de l’édicule principal, puis d’environ un tiers de la station. L’autre partie a été érigée en tunnel dans le roc. Un édicule secondaire de conception identique permet aux passagers de rejoindre la mezzanine en traversant la rue Hochelaga en souterrain. De légers plis viennent briser la monotonie du béton qui recouvrer les murs intérieurs de la station. Les accessoires constituent çà et là des taches de couleurs bienvenues. Des flèches colorées sont disposées aux endroits stratégiques, ajoutant à leur fonction directionnelle un aspect décoratif. Ces flèches de direction reproduisent en fait le symbole du métro que l’on retrouve partout à l’entrée des stations.
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En fait, les textes proviennent d’un livre intitulé Montréal en métro diffusé aux éditions Ulysse
janvier 13, 2013 à 5:01
J’ai aussi entendu parler de la différence de ces stations de métro, mais c’est maintenant que je les vois en photo. C’est magnifique et c’est de l’art !
Le blog de Sophie
novembre 11, 2013 à 4:50
Continuez sur cette voie, c’est un veritable plaisir de vous lire.
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Du travail d orfevre, merci pour ce bon plaisir.
décembre 29, 2013 à 2:36
Je vais mettre cet article dans mes favoris
janvier 7, 2014 à 3:43